La demeure dans laquelle la propriétaire du sac de dames en perles est un élégante résidence en pierres grises. Elle est entourée d'un immense terrain couronné d'un portail. Dans ce manoir, les murs sont blancs, les lustres scintillent, la richesse y est installée et tout est impeccablement propre.
C'est l'histoire d'un homme qui était marié à une femme malheureuse, mais riche pourtant. Riche de son mari qui n'était jamais là à cause de son travail qui l'absorbait complètement. Peut-être que celle-ci n'était pas assez intéressante aux yeux de celui-ci, c'est ce qu'elle se demandait, parfois. Elle avait quand même des amies, cette dame, oui. Si l'on pouvait appeler cela des amies. Des femmes qui n'ont rien à faire de leur vie, sauf une chose: Parler en mal des autres pour se rehausser elles-mêmes. On pouvait les comprendre, elles n'avaient rien pour se valoriser, ces femmes de riches. Elle s'ennuyait donc à mourir avec ses fausses amies. Elle aurait bien souhaité un enfant si seulement son mari avait voulu. Il ne lui restait qu'une chose, son chien. Ce grand chien, un bouvier bernois plus précisément était tout ce que notre jeune femme avait. Elle lui parlait de sa vie, bien qu'elle ne fût pas intéressante. Lui seul ne se plaignait pas de l'entendre. Un jour, son chien mourrut. Le point était que son mari devint justement allergique deux semaines auparavant. C'était une coïncidence assez frappante, trop frappante. Il mourrut «frapper par une voiture» lui dit la domestique. Après cet incident effroyable, la dame chercha des indices qui pourraient confirmer son hypothèse, celle que son mari aurait frappé son chien, sa vie. Elle découvrit un brouillon de lettre dans le bureau de son mari qui disait:
« J'habite au 3745 Jordan
le chien sort à chaque jour, à 3 heures p.m.
je compte sur vous
mon offre: 1 million»
Une semaine plus tard, son mari ne revint pas de son travail, son travail qu'il aimait tant.
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