mardi 19 octobre 2010

Ça n'avait aucun sens- résumé

C'est l'histoire d'un jeune femme qui est enceinte et qui doit faire un allez-retour Québec-Montréal dans la même journée à 37 semaines de grossesse. En fait, elle doit se rendre à l'hopital Notre-Dame pour présenter ses maquettes de couverture. Pourtant, elle est sûre qu'elle y arrivera puisqu'elle s'était toujours bien organisée. Ce n'est que dans le bureau de la directrice qu'elle se sent soudainement mouillée. Malheureusement, ce qui l'a mouillée, ce sont ses eaux. Elle ne pourra donc décidément pas retourner à Québec. Ce n'est pas un drame d'accoucher à Montréal, après tout. Cependant, quand les choses ne se passent pas à sa manière, cela la rend folle. Finalement, elle accouche et se rend compte que les médecins ne pensent qu'au hockey puisque depuis qu'ils sont arrivés dans la salle, ils ne s'occupent pas vraiment d'Alice et parlent de hockey. En plus, quand elle lui demande comment c'est (en parlant de ses déchirures), le médecin lui répond comment va le hockey.

Dans le noir- la description d'un personnage


Miriam

Miriam Moore est une dame assez grande aux cheveux noirs, au regard critique et aux traits sévères. Elle aime conserver son image de garce, mais qui aime avoir une image de garce? En fait, c'est parce qu'elle sait que cette image  lui garde une certaine crédibilité auprès de ses lecteurs, ce qui a pour conséquence de faire grossir régulièrement son compte en banque. Aussi, ce qui nous fait croire qu'elle n'est pas une garce pur sang, c'est qu'elle est restée avec son mari, même après que celui-ci soit devenu aveugle.

Nous ne savons pas vraiment dans le récit pourquoi Miriam s'est suicidée. Elle s'est en fait suicidée parce qu'elle était tannée de se faire détestée par le monde entier. Dans la période de sa vie où elle a été une garce, dès qu'elle entrait à quelque part, elle se faisait huer. Elle recevait des menaces de morts quelque fois. Elle est en fait restée avec son mari aveugle parce qu'elle avait trop honte d'elle même et elle ne voulait pas qu'il la voit. Aussi, c'est tout simplement parce que personne d'autre n'aurait voulu d'elle.

Mollusques, vers, échinodermes, coelentérés et infusoires- la fin renouvelée

Quand je fut enfin arrivé au quai, je marrêta et je massis sur un banc, pour réfléchir. Réfléchir à la décision que je venais de prendre. C'était bien beau de partir comme ça de chez moi, mais je ne savais nullement où j'irais. Je restai donc assis toute la journée a réfléchir. Au coucher du soleil, je vis un énorme bâteau arrivé. Un traversier, me dit-on. Voilà ce qu'il me fallait! Partir sur une terre, ailleurs. Je me levai, et parti en courant jusqu'à l'énorme mastodonte. J'étais tellement envouté par mon idée que je ne vis qu'il y avait quelqu'un devant moi. Qui pouvait bien être cette foutue personne qui m'enleva aussitôt de ma rêverie... Julia?! «je veux venir, qu'elle que soit ta destination» me dit-elle, «ma vie sera minable sans toi». «C'est daccord. Je prend le traversier pour aller... je sais pas où». «Je m'atendais plus à: je suis tellement content de te voir!, mais je vais m'y faire», me dit-elle. «Excuse-moi, c'est que j'ai tellement hâte de partir.. allez suis-moi». je la pris par le bras et nous nous dirigions vers le traversier. Nous embarquions et je demandais au au capitaine où nous allions. Il me repondit: l'île aux mouettes. L'île aux mouettes... voilà où s'était dirigé mon destin.En chemin, moi et Julia reflichissions à notre avenir. Qu'allions nous faire sur cette île? Nous n'avions tout de même que 10 ans. Allions-nous se débrouiller aussi bien que dans les films? Je n'étais qu'un gamin qui rêvait et Julia une fille qui m'aimait bien et qui rêvait elle aussi. Rêver de quoi? De sortir de notre vie monotone. Mais est-ce que c'était ça la vraie vie? Cette vie où nous ne vivons que pour travailler. Peut-être que nous souhaitons avoir une vie qui n'existe pas, en réalité. 

un sac de dames en perles- la description d'un lieu

La demeure dans laquelle la propriétaire du sac de dames en perles est un élégante résidence en pierres grises. Elle est entourée d'un immense terrain couronné d'un portail. Dans ce manoir, les murs sont blancs, les lustres scintillent, la richesse y est installée et tout est impeccablement propre.

C'est l'histoire d'un homme qui était marié à une femme malheureuse, mais riche pourtant. Riche de son mari qui n'était jamais là à cause de son travail qui l'absorbait complètement. Peut-être que celle-ci n'était pas assez intéressante aux yeux de celui-ci, c'est ce qu'elle se demandait, parfois. Elle avait quand même des amies, cette dame, oui. Si l'on pouvait appeler cela des amies. Des femmes qui n'ont rien à faire de leur vie, sauf une chose: Parler en mal des autres pour se rehausser elles-mêmes. On pouvait les comprendre, elles n'avaient rien pour se valoriser, ces femmes de riches.  Elle s'ennuyait donc à mourir avec ses fausses amies. Elle aurait bien souhaité un enfant si seulement son mari avait voulu. Il ne lui restait qu'une chose, son chien.   Ce grand chien, un bouvier bernois plus précisément était tout ce que notre jeune femme avait.  Elle lui parlait de sa vie, bien qu'elle ne fût pas intéressante. Lui seul ne se plaignait pas de l'entendre. Un jour, son chien mourrut. Le point était que son mari devint justement allergique deux semaines auparavant. C'était une coïncidence assez frappante, trop frappante. Il mourrut «frapper par une voiture» lui dit la domestique. Après cet incident effroyable, la dame chercha des indices qui pourraient confirmer son hypothèse, celle que son mari aurait frappé son chien, sa vie. Elle découvrit un brouillon de lettre dans le bureau de son mari qui disait:
« J'habite au 3745 Jordan
le chien sort à chaque jour, à 3 heures p.m.
je compte sur vous
mon offre: 1 million»
  Une semaine plus tard, son mari ne revint pas de son travail, son travail qu'il aimait tant.

lundi 18 octobre 2010

critique de film- Karla Homolka, la biographie


On les a surnommés "Ken et Barbie" parce qu’ils étaient jeunes, beaux, blonds... et superficiels. Il voulait des esclaves sexuelles à violer, elle les lui fournissait sur un plateau "par amour". Ce couple de Canadiens, mariés, bien sous tout rapport, habitant aux alentours de Toronto, a violé au moins 20 femmes, et assassiné 3 adolescentes, dont la propre soeur de Karla. Et, vu les lenteurs de la police, ils n’auraient peut-être jamais été arrêtés si Bernardo n’avait fini par se lasser d’Homolka et s’était mis la battre, ce qu’elle n’a pu supporter venant de son "chéri".

Ce film m'intéressait beaucoup au début puisque je suis une amatrice de biographies et que l'histoire de Karla Homolka m'apparaissait ambigüe. Finalement, je n'aurais pas dû l'écouter, ou j'aurais peut-être tout simplement dû en lire plus sur elle pour savoir que sa vie n'avait rien d'humain. Ce film n'accorde aucune pitié ou humanité et en fait, j'ai beaucoup de difficulté à m'imaginer que quelqu'un pouvait tout simplement vivre cette vie. Je n'ai pas eu à regarder plus d'une heure et demi ce film pour être complètement déprimée. Cette femme n'était nullement bien dans sa tête, pas plus que son mari. Une chose est sûre, c'est qu'à présent je sais pourquoi elle est en prison.

critique d'un roman- la bicyclette bleue tome 1


Le bonheur de Léa semble aussi certain que l'est sa beauté. Emmitouflée dans la chaleur de cet été finissant, dans l'amour des siens et les révérences de ses prétendants, jouissant sans retenue de cette campagne bordelaise et du domaine de Montillac dont son père est le propriétaire, elle mène une vie radieuse qui s'annonce pleine de promesses. Habillée en robe légère, oisive, elle s'enivre de cette nature odorante avec cette langueur que confère l'insouciance, prête à succomber aux jeux de l'amour. Et rien ne semble exister sur cette terre qui puisse faire vaciller cet équilibre parfait. Rien si ce n'est que nous sommes en août 1939, que la France bascule dans le second conflit mondial et que l'harmonie cède bientôt la place au chaos. C'est alors, pour Léa, un plongeon dans une réalité qui va la pousser à choisir : se battre ou mourir.

La bicyclette bleue, ce roman aussi intéressant que vieux, est le meilleur roman que j'ai lu dans ma vie. C'est sûr que je n'en ai pas lu beaucoup, mais n'empêche que l'histoire est très envoutante. Ce roman appartenait en fait à ma mère et à en voir la couverture je ne m'attendais à rien. Finalement, je l'ai terminé en une semaine. Ce roman dégage la naïveté et la beauté. Il parle d’une jeune fille complètement indépendante qui est d'une beauté extraordinaire et qui vit la fin de son adolescence magnifiquement épanouie. Un modèle, quoi! Aussi, j'ai adoré ce roman parce qu’on n’a pas peur de parler des vraies choses. La guerre, l'érotisme, la politique, tout y passe. Plutôt facile de se laisser aller dans la vie excentrique de Léa, cette ravissante jeune femme.



dimanche 17 octobre 2010

Le père de son fils- la citation

«Des enfants comme lui, ça ne sait rien faire d'autre que d'épuiser leur entourage. Tout prendre, tout détruire, voilà ce que les intéresse. Pour le seul plaisir de saccager.»
Je trouve cette citation très triste mais les mots sont très justes, comme toutes les citations dans cette nouvelle. On sent la détresse du père dans ces phrases-ci. On peut remarquer aussi qu'il n'y a pas grand chose à faire avec ce garçon délinquant.


«Jamais pu me résigner à le confier à quelqu'un d'autre. Bien trop souffert de l'indifférence de mon père pour ignorer mon fils. Étais prêt à tout pour préserver le lien.»
Cette citation nous amène à avoir beaucoup plus de sympathie pour cet homme parce qu'on comprend pourquoi il tient tant à son fils et on se dit moins: et bien il n'a qu'à le donner à une famille d'accueil s'il lui attire tant de trouble.


«il n'entend plus rien quand on lui dit de ne pas s'inquiéter, qu'on maîtrise la situation et qu'il n'y a aucune raison de s'alarmer. Il connaît ces mots-là et le vide qu'ils dégagent. Il connaît surtout l'urgence qu'ils tentent de camoufler.»
Je trouve que cette citation a beaucoup de profondeur et que ça parait que cet homme a beaucoup de vécu. Évidemment ces phrases-ci sont très tristes et on ressent de la sympathie pour lui.

 



Alexandrie, Alexandrie- biographie de l'auteur

Né à Rivière-du-Loup en 1972, Nicolas Dickner étudie les arts plastiques et la littérature. Il commence à voyager en 1997, d’abord au Guatemala, puis en République Dominicaine. Il habite ensuite au Pérou et en Allemagne, avant de revenir s’installer au Québec. Il publie pour la première fois une nouvelle, Le cirque de nuit, dans la revue Moebius en 1993, mais c’est en 2000 que paraît son premier recueil, L’encyclopédie du petit cercle. C'est avec ce livre qu'il reçoit plusieurs prix. Après quatre ans de travail et huit versions, Nikolski paraît chez Alto en 2005. Ce livre lui vaudra non seulement les applaudissements de la critique, mais il lui permettra également de s’inscrire au tableau des meilleurs vendeurs. Nicolas Dickner vit désormais à Montréal.